Nous vivons dans une société où tout est régenté par la religiosité et par le religieux. Discours. Horaires. Travail. Voyages. Mathématiques. Télévision. Santé. Agriculture. Culture. Amour. Haine. Mariage.
Divorce. Amitié… Et au sein de cette même société submergée par le poids du religieux et de la religiosité tout le monde se plaint aux souks, dans les mosquées, dans les universités, dans les moyens de transport en commun, chez lui à la maison, en criant et à voix haute : “Cette misère noire que nous subissons, et cette malédiction qui nous frappe de plein fouet sont les conséquences, tout simplement, de notre éloignement de la religion !”
En Algérie tout le monde cherche à se laver “les os” sales avec de l’eau sacrée de Zemzem !
Nous sommes le 1er mai, fête internationale pour la classe ouvrière. Mémoire d’une longue histoire de la lutte de la classe ouvrière. En Algérie, c’est une occasion suprême, pour l’Union générale des travailleurs algériens, UGTA, les enfants de Aïssat Idir et de Abdelhak Benhamouda, pour honorer ses syndicalistes, et tant mieux. Et comme à chaque 1er mai, on offre aux honorés communistes ou syndicalistes une omra, un voyage religieux vers l’Arabie Saoudite, la terre sainte, afin de se laver leurs os pollués !
Dans ce pays, on organise un concours de la poésie, en arabe classique ou en darija, et le jour J, le jury choisit le meilleur poème du meilleur poète. Et qu’importe le poème gagnant, classique ou moderne, un poème d’amour ou un poème sur le vin, sur la femme ou en éloge au Prophète (QLSSSL), nationaliste ou existentialiste, les respectés membres du jury offrent au lauréat ou lauréate, en guise de récompense pour le prix littéraire “une omra” vers l’Arabie Saoudite afin de se laver les os de ce Satan de la poésie ! La poésie est la conséquence de tout égarement !
Après un long parcours professionnel, un chemin rude et difficile, trente-deux ans de sueur, un peu plus, qu’importe le secteur parcouru, dans l’éducation nationale, l’armée nationale, la santé, le sport ou le transport… une fois l’employé, l’ouvrier, le travailleur, qu’importe l’appellation, est mis à la retraite, et dans une fête aux odeurs religieuses, ressemblant à une soirée de deuil, et en présence de ses anciens collègues, les nouveaux eux aussi ne ratent pas l’occasion, et de son affectionné patron, face à des bouteilles de limonade bien rangées sur une longue table nue, et des gâteaux secs dans des assiettes en carton, et des mouches, et en guise de récompense majeure on offre au nouveau retraité une “omra”, un vol aller-retour pour la terre sainte, vers l’Arabie Saoudite afin de se laver les os de tout ce qu’il a commis d’hypocrisie dans son parcours de citoyen bosseur !
Dans ce pays, où il y a une cinquantaine d’universités et tant mieux qui annuellement organisent une centaine de colloques internationaux. Et à chaque séance d’ouverture de n’importe quel colloque, un colloque scientifique et universitaire, qu’importe l’université, qu’importe la ville, qu’importe la présence des invités nationaux ou internationaux venus des quatre coins du monde membres des laboratoires universels renommés, des musulmans, des chrétiens, des juifs, des non-croyants ou autres…, qu’importe la problématique, la matière ou la spécialité du colloque, en médecine, en recherche nucléaire, en philosophie, en mathématiques, en littérature comparée…, on débute les travaux scientifiques, d’abord, par la lecture de quelques versets coraniques afin que les participants se lavent les os de toute idée satanique !
Jadis, les prix de la fin d’année scolaire octroyés aux meilleurs élèves étaient des romans, des livres d’histoire, de la poésie en arabe et en français, les Balzac, les Naguib Mahfouz, les Zola, les Mahmoud Darwich, les Khalil Gibran, les Gorki… aujourd’hui ces prix de la fin d’année sont réduits à un seul livre : le Coran.
Quand la religion est mise sur la place publique, exposée sur les étalages politiques, portée dans les paniers des hypocrites, elle devient une simple marchandise, ressemblant à rideau tombé cachant derrière lui des atrocités de toutes couleurs !
Et le pire que dans cette même société submergée par le religieux et la religiosité, tout le monde se plaint aux souks, dans les mosquées, dans les universités, dans les moyens de transport en commun, chez lui à la maison, en criant et à voix haute : “Cette misère noire que nous subissons et cette malédiction qui nous frappe en plein fouet sont les conséquences, tout simplement, de notre éloignement de la religion !”
Divorce. Amitié… Et au sein de cette même société submergée par le poids du religieux et de la religiosité tout le monde se plaint aux souks, dans les mosquées, dans les universités, dans les moyens de transport en commun, chez lui à la maison, en criant et à voix haute : “Cette misère noire que nous subissons, et cette malédiction qui nous frappe de plein fouet sont les conséquences, tout simplement, de notre éloignement de la religion !”
En Algérie tout le monde cherche à se laver “les os” sales avec de l’eau sacrée de Zemzem !
Nous sommes le 1er mai, fête internationale pour la classe ouvrière. Mémoire d’une longue histoire de la lutte de la classe ouvrière. En Algérie, c’est une occasion suprême, pour l’Union générale des travailleurs algériens, UGTA, les enfants de Aïssat Idir et de Abdelhak Benhamouda, pour honorer ses syndicalistes, et tant mieux. Et comme à chaque 1er mai, on offre aux honorés communistes ou syndicalistes une omra, un voyage religieux vers l’Arabie Saoudite, la terre sainte, afin de se laver leurs os pollués !
Dans ce pays, on organise un concours de la poésie, en arabe classique ou en darija, et le jour J, le jury choisit le meilleur poème du meilleur poète. Et qu’importe le poème gagnant, classique ou moderne, un poème d’amour ou un poème sur le vin, sur la femme ou en éloge au Prophète (QLSSSL), nationaliste ou existentialiste, les respectés membres du jury offrent au lauréat ou lauréate, en guise de récompense pour le prix littéraire “une omra” vers l’Arabie Saoudite afin de se laver les os de ce Satan de la poésie ! La poésie est la conséquence de tout égarement !
Après un long parcours professionnel, un chemin rude et difficile, trente-deux ans de sueur, un peu plus, qu’importe le secteur parcouru, dans l’éducation nationale, l’armée nationale, la santé, le sport ou le transport… une fois l’employé, l’ouvrier, le travailleur, qu’importe l’appellation, est mis à la retraite, et dans une fête aux odeurs religieuses, ressemblant à une soirée de deuil, et en présence de ses anciens collègues, les nouveaux eux aussi ne ratent pas l’occasion, et de son affectionné patron, face à des bouteilles de limonade bien rangées sur une longue table nue, et des gâteaux secs dans des assiettes en carton, et des mouches, et en guise de récompense majeure on offre au nouveau retraité une “omra”, un vol aller-retour pour la terre sainte, vers l’Arabie Saoudite afin de se laver les os de tout ce qu’il a commis d’hypocrisie dans son parcours de citoyen bosseur !
Dans ce pays, où il y a une cinquantaine d’universités et tant mieux qui annuellement organisent une centaine de colloques internationaux. Et à chaque séance d’ouverture de n’importe quel colloque, un colloque scientifique et universitaire, qu’importe l’université, qu’importe la ville, qu’importe la présence des invités nationaux ou internationaux venus des quatre coins du monde membres des laboratoires universels renommés, des musulmans, des chrétiens, des juifs, des non-croyants ou autres…, qu’importe la problématique, la matière ou la spécialité du colloque, en médecine, en recherche nucléaire, en philosophie, en mathématiques, en littérature comparée…, on débute les travaux scientifiques, d’abord, par la lecture de quelques versets coraniques afin que les participants se lavent les os de toute idée satanique !
Jadis, les prix de la fin d’année scolaire octroyés aux meilleurs élèves étaient des romans, des livres d’histoire, de la poésie en arabe et en français, les Balzac, les Naguib Mahfouz, les Zola, les Mahmoud Darwich, les Khalil Gibran, les Gorki… aujourd’hui ces prix de la fin d’année sont réduits à un seul livre : le Coran.
Quand la religion est mise sur la place publique, exposée sur les étalages politiques, portée dans les paniers des hypocrites, elle devient une simple marchandise, ressemblant à rideau tombé cachant derrière lui des atrocités de toutes couleurs !
Et le pire que dans cette même société submergée par le religieux et la religiosité, tout le monde se plaint aux souks, dans les mosquées, dans les universités, dans les moyens de transport en commun, chez lui à la maison, en criant et à voix haute : “Cette misère noire que nous subissons et cette malédiction qui nous frappe en plein fouet sont les conséquences, tout simplement, de notre éloignement de la religion !”
A. Z.
aminzaoui@yahoo.fr
aminzaoui@yahoo.fr
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