L’islamisme ronge l’Europe, petit à petit. Sème la terreur et le chaos à une vitesse frappante. Une fois, il arrivera à mettre définitivement la main de la violence et de la haine sur les sociétés européennes, ses fractions terroristes qui forment son idéologie fasciste se retourneront les unes contre les autres. Et cette guerre islamiste en Europe n’est pas loin. Mais si les islamistes d’aujourd’hui ont trouvé refuge en Europe fuyant leurs frères ennemis des pays islamiques, que sera-t-il le sort de ces mêmes islamistes européens si demain ils seront chassés par leurs confrères d’Europe ? Le jour où les islamistes ne trouveront où aller se réfugier, ils se mangeront les uns les autres et l’heure de l’apocalypse sonnera !
Le roman algérien de graphie française, depuis les années cinquante, a été le miroir littéraire reflétant les topographies de l’âme algérienne et maghrébine, dans une géographie humaine européenne, tantôt rêveuse tantôt cauchemardesque. Tantôt prometteuse tantôt désespérante. Violente et clémente à la fois.
Dès les premières écritures accomplies avec brio par les doyens et les pères de la narration, le roman a exécuté le premier portrait robot, typique, de l’Algérien et du Maghrébin en général face à la machine féroce de l’Histoire capitaliste et colonialiste. Un être humain fragile et fragilisé jeté dans une géographie étrange et étrangère. L’exil. Les caractéristiques de ce personnage exilé accumulées et peintes dans plus de deux cents textes romanesques, depuis la Deuxième Guerre mondiale et jusqu’aux années soixante-dix, sont : un personnage de sexe masculin qui “coupe” la mer. Égaré dans la cité et dans la langue. Un coureur derrière son pain noir ! Un analphabète ou avec quelques versets coraniques dans la tête. Père de famille. Responsable d’une grande famille qui ressemble à une tribu. Habité par la peur. La peur raciste. La peur ethnique. La peur sexuelle. La peur religieuse. Une relation tendue avec le temps, l’âge et le mariage. Une relation confuse avec la femme, le corps et la morale…
Ces reliefs humains caractérisant ce personnage romanesque typique sont palpables chez Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Malek Haddad, Nabile Fares, Assia Djebar, Driss Chraïbi (marocain)…
Même si l’écriture romanesque a changé son angle de vue, avec la deuxième génération d’écrivains francophones représentée par Rachid Boudjedra, Mourad Bourboune et d’autres, le thème du héros déboussolé psychiquement, sexuellement, socialement et politiquement a continué son existence et dans les mêmes conditions ou légèrement modifiées. Avec une concentration plus accentuée sur le trauma psychique et sexuel. Les romans tels L’escargot entêté ou Topographie idéale pour une agression caractérisée de Rachid Boudjedra, Le muezzin de Mourad Bourboune ou le Gone de Chabaâ de Azzouz Begag… sont des textes témoins de la continuité de la blessure. Et que la plaie est toujours ouverte.
Jusqu’aux évènements terroristes qui ont frappé Paris et d’autres villes françaises et belges : Charlie Hebdo, Bataclan, Nice, Bruxelles… les écrivains algériens de graphies françaises étaient tous hantés par le phénomène du terrorisme perpétré sur la terre algérienne. L’horreur est algérien humainement et géographiquement. Petit à petit, et en parallèle avec la présence flagrante des activistes islamistes sur le terrain européen, le thème du terrorisme enregistré dans la littérature algérienne a changé de géographie. Les tueries sauvages islamistes ne se passaient plus uniquement dans les villes et les hameaux du bled : Alger, Oran, Blida, Bentalha, Saïda, Annaba… mais dans l’espace géographique de Voltaire, de Rimbaud, de Zola, de Victor Hugo, de Racine… Et voici le lecteur français devant une nouvelle littérature qui retrace l’image du terroriste islamique parisien ou bruxellois. Ainsi les Européens se réveillent sur une nouvelle narration représentée par les derniers romans de Boualem Sansal, de Yasmina Khadra, de Salim Bachi…
Le terrorisme a bel et bien une couleur : c’est l’islamisme. Le fascisme et le néofascisme ont une couleur : c’est antisémitisme. Le fascisme et l’islamisme sont deux frères jumeaux.
Dès les premières écritures accomplies avec brio par les doyens et les pères de la narration, le roman a exécuté le premier portrait robot, typique, de l’Algérien et du Maghrébin en général face à la machine féroce de l’Histoire capitaliste et colonialiste. Un être humain fragile et fragilisé jeté dans une géographie étrange et étrangère. L’exil. Les caractéristiques de ce personnage exilé accumulées et peintes dans plus de deux cents textes romanesques, depuis la Deuxième Guerre mondiale et jusqu’aux années soixante-dix, sont : un personnage de sexe masculin qui “coupe” la mer. Égaré dans la cité et dans la langue. Un coureur derrière son pain noir ! Un analphabète ou avec quelques versets coraniques dans la tête. Père de famille. Responsable d’une grande famille qui ressemble à une tribu. Habité par la peur. La peur raciste. La peur ethnique. La peur sexuelle. La peur religieuse. Une relation tendue avec le temps, l’âge et le mariage. Une relation confuse avec la femme, le corps et la morale…
Ces reliefs humains caractérisant ce personnage romanesque typique sont palpables chez Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Malek Haddad, Nabile Fares, Assia Djebar, Driss Chraïbi (marocain)…
Même si l’écriture romanesque a changé son angle de vue, avec la deuxième génération d’écrivains francophones représentée par Rachid Boudjedra, Mourad Bourboune et d’autres, le thème du héros déboussolé psychiquement, sexuellement, socialement et politiquement a continué son existence et dans les mêmes conditions ou légèrement modifiées. Avec une concentration plus accentuée sur le trauma psychique et sexuel. Les romans tels L’escargot entêté ou Topographie idéale pour une agression caractérisée de Rachid Boudjedra, Le muezzin de Mourad Bourboune ou le Gone de Chabaâ de Azzouz Begag… sont des textes témoins de la continuité de la blessure. Et que la plaie est toujours ouverte.
Jusqu’aux évènements terroristes qui ont frappé Paris et d’autres villes françaises et belges : Charlie Hebdo, Bataclan, Nice, Bruxelles… les écrivains algériens de graphies françaises étaient tous hantés par le phénomène du terrorisme perpétré sur la terre algérienne. L’horreur est algérien humainement et géographiquement. Petit à petit, et en parallèle avec la présence flagrante des activistes islamistes sur le terrain européen, le thème du terrorisme enregistré dans la littérature algérienne a changé de géographie. Les tueries sauvages islamistes ne se passaient plus uniquement dans les villes et les hameaux du bled : Alger, Oran, Blida, Bentalha, Saïda, Annaba… mais dans l’espace géographique de Voltaire, de Rimbaud, de Zola, de Victor Hugo, de Racine… Et voici le lecteur français devant une nouvelle littérature qui retrace l’image du terroriste islamique parisien ou bruxellois. Ainsi les Européens se réveillent sur une nouvelle narration représentée par les derniers romans de Boualem Sansal, de Yasmina Khadra, de Salim Bachi…
Le terrorisme a bel et bien une couleur : c’est l’islamisme. Le fascisme et le néofascisme ont une couleur : c’est antisémitisme. Le fascisme et l’islamisme sont deux frères jumeaux.
A. Z.
aminzaoui@yahoo.fr
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